Voici les deux versions du code moral du karaté, toutes deux valables, et auxquelles nous souscrivons.
Pour compléter, on peut rappeler ici que les adhérents du club se doivent également de respecter son règlement intérieur !
Code Moral du Karaté – Version courte
La version courte du code moral est celle qui est encadrée par la FFKAMA. Elle résume bien les valeurs auxquelles nous sommes attachés.
LE CŒUR | C’est l’harmonie de la vie des hommes. |
LA COURTOISIE | C’est cultiver le respect de l’être humain. |
LA GÉNÉROSITÉ | C’est être dévoué et désintéressé. |
L’ HUMILITÉ | C’est toujours garder l’esprit débutant. |
LA LOYAUTÉ | C’est faire face, sans tricher, ni déguiser sa pensée,c’est la rectitude du corps et de l’esprit. |
L’ AMITIÉ | C’est le plus pur des sentiments. |
LE COURAGE | C’est s’engager pour une cause en surmontant sa peur. |
LA DIGNITÉ | C’est rester soi-même dans la défaite comme dans la victoire. |
LA SINCÉRITÉ | C’est s’exprimer avec son cœur et non avec son mental. |
LA SÉRÉNITÉ | C’est rester calme et lucide quand monte la colère. |
L’ HONNEUR | C’est respecter ses engagements jusqu’au bout. |
LA PERSÉVÉRANCE | C’est la parfaite compagne du pratiquant. |
Code Moral du Karaté – Version longue : le Bushido
Cette version est la version classique. Les chevaliers japonais (les samouraïs) étaient tenus de respecter un code moral : le Bushido (« la voie du guerrier »). Ce code moral est perpétué de nos jours par les pratiquants des arts martiaux modernes comme le karaté. Les gradés qui ont atteint le niveau de ceinture noire 1er dan deviennent les ambassadeurs du Bushido.
Le bushido se décline en 9 vertus.
L’HONNEUR : MEIYO
L’honneur conditionne notre attitude et manière d’être vis à vis des autres. C’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (guerrier au sens noble du terme) s’il n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujours avoir un
comportement digne et respectable.
LA FIDÉLITÉ : CHUJITSU
Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements. La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes.
LA SINCÉRITÉ : SEIJITSU
Lors du salut du karatéka, vous exprimez cette sincérité. Le mensonge et l’équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions. Dans les Arts Martiaux, le salut est l’expression de cette sincérité, c’est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.
LE COURAGE : YUUKAN
La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.
LA BONTÉ et LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU
La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l’entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.
LA MODESTIE et L’ HUMILITÉ : KEN
Si le budoka devient l’ambassadeur du code moral, il se doit de rester humble et ne pas flatter son ego. L’orgueil et la vanité freinent considérablement l’apprentissage de ce code moral. La bonté et la bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.
LA DROITURE : TADASHI
C’est suivre la ligne du devoir, sans jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elles nous permettent de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse et l’expression de ce respect dû à autrui.
LE RESPECT : SONCHOO
La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. Respecter le sacré est le premier devoir d’un budoka. Quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d’un Budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.
LE CONTRÔLE DE SOI : SEIGYO
Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l’un des principaux objectifs de la pratique des Arts Martiaux car, il conditionne toute notre efficacité. Le code d’honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans les disciplines du Bushido est basé sur l’acquisition de cette maîtrise. Il représente la faculté de toute ceinture noire à maîtriser n’importe quelle situation et maîtriser son instinct. Une grande partie de l’apprentissage du karaté est basé sur cette vertu. Elle conditionne notre efficacité.